Projet Radios libres 2023-2026 : de grandes ambitions
Le Club de la presse de Lyon et ses partenaires (journalistes passionnés, radios, universitaires et institutionnels) ont lancé "RadiAURA", un projet pour collecter, diffuser et valoriser la mémoire des radios libres (1976-1986) en Auvergne-Rhône-Alpes. L'idée, lancée en 2021 a fait florès : une grande journée d'études s'est tenue en mars 2022 et en 2023, le groupe de travail passe la vitesse supérieure avec de belles ambitions et points d'étape, pour culminer avec le rendu final en 2026, année du 50e anniversaire du Club. Vous voulez participer à ou soutenir (financièrement) ce projet ? Ecrivez-nous vite !
Résumé du projet
RadiAURA est un projet de collecte et de valorisation de l’histoire et de la mémoire des radios libres en Auvergne-Rhône-Alpes, porté conjointement par l'Université Lumière Lyon 2, à travers deux de ses laboratoires de recherche (ELICOet LER),et le Club de la presse de Lyon, en partenariat avec les Archives départementales et métropolitaines du Rhône, l'INA et la Fédération des radios Auvergne-Rhône-Alpes (AuraFM).
Animé par un collectif de journalistes, anciens des radios libres de la région lyonnaise et de chercheurs, le projet consiste à collecter et analyser le témoignagedes personnes qui ont fait l'histoire de ces radios, à collecter un ensemble d'archives permettant de documenter et d’écrire cette histoire. Au-delà de la collecte, le projet vise à valoriser ce-moment des radios libres auprès du grand public à travers plusieurs productions culturelles: productiond'un podcast, animation de rencontres, réalisation d'émissions radio etorganisation d'une exposition.
Etat des lieux
Dans la longue et foisonnante histoire des médias, qui fait très largement corps avec celle du XXe siècle et de la mise en place d’une culture de masse, l’outil radiophonique fait figure de parent pauvre. Entre l’âge d’or de la presse imprimée sous la IIIe république, puis la grande épopée du petit écran à partir des années 1950, la radio, pourtant entrée de manière précoce dans la course, apparait souvent en retrait dans l’histoire des médias. La faute sans doute à un défaut majeur pour devenir objet d’histoire, celle d’un média longtemps inaudiblepour les historiens, faute d’archives. C’est particulièrement le cas dans les années vingt et les années trente, où son importance politique sociale et culturelle n’a laissé que très peu de traces, contrepartiede l’absence de méthode pérenne d’enregistrement: la radio c’est à la fois le direct mais aussi l’éphémère qui ne facilite pas la tâchedes chercheurs. Autre constat, le succès de la presse, comme celui de la télévision, et d’une certaine mesure celui d’internet a consacré la place de l’image, fixe ou animée, au cœur du dispositif médiatique et la radio, aussi inventive soit-elle, peine à se faire entendre. Un bref survol de l’histoire de la radioen France souligne cet état de fait. Si l’élan fondateur que représente le séminaire initiéà partir de 1978 par Jean-Noël Jeanneney à l’IEP de Paris sur l’histoire de la télévision explore en priorité le petit écran, il initie les premières vocations et notamment la thèse de Cecile Meadelsur l’histoire de la radio dans la France de l’Entre-deux-guerres, soutenue en 1992, mais sans créer une véritabledynamique, restant dans l’ombre du petit écran.
Une marginalité que l’on peut lire aussi en termesd’accessibilité aux sources: la numérisation systématique des fonds de l’INAa d’abordprivilégiéles images et il faut attendre les débuts du XXIe siècle pour que l’accès soit désormais facilitépour les chercheurs, et encore étant donné la faible étenduede l’indexation.Bien sûr, il existe quelques audacieux francs-tireurs pour poursuivre l’exploration, mais en laissant de nombreux espaces en friche.L’histoire des médias audiovisuels s’est aussi construiteautour d’un autre impensé, celui des relations avec l’Etat: si on a pu se lancer dans cette histoire, c’est aussi parce que la mise en place du monopole de de la radio-télévision puis sa contestationconstituaittout à la fois un objet politique, plus légitime peut-être que celle d’un simple outil de«divertissement», mais aussi fournissant des fonds documentaires amples et protégés, car relevant des archives publiques, tant imprimés qu’audio-visuelles, progressivement accessiblesaux historiens et aux chercheurs.
Enfin, l’histoire de lafin du monopole entre de plain-pied dans la chronologie du l’histoire du temps présent, où se télescopent des approches pluridisciplinaires: l’histoire, la sociologie des médias, les sciences del'information et dela communication, le droit et l’économie des médias, foisonnement stimulant mais qui peine parfois à faireémerger une vue d’ensemble du phénomène étudiée.
C’est au sein de ce paysage historiographiquequelque peu clairsemé qu’il faut replacer l’histoire deces radiostour à tour«pirates»,«libres», «commerciales», «privées». Cemoment à la fois bref et intense qui, dans l’espace d’une petite décennie voit se disloquer le monopole d’Etat de la radiodiffusion et le système médiatique basculervers la mise en concurrence et l’explosion de l’offre. La radio y a joué un rôle pionnier et quelque peu oublié, escamotéune fois encore par les paillettes et les frasques de la télévision spectacledes années 1990. La dimension «révolutionnaire», radicale explosive qu’a pu incarner la mise en place des radios libres, dans une confrontation directeavec le pouvoir giscardien, puis les espoirs et les désenchantements du premier septennat mitterrandien, n’ont en définitive eu que peu d’écho. Comme leurs prédécesseurs de mai 1968, une partie des plus jeunes acteurs du «changer la vie» ont pris d’autres chemins. Là encore, des jalonsimportantsont été posés, comme les travaux de Thierry Lefebvre sur les radios libres parisiennes oulathèse d'IngridHayes sur Radio-Lorraine Cœur d’Acier, mais beaucoup reste encore à faire à écrireet à entendre, tant à l’échelon national que régional.Tel est le point de départ de ce projet, qui au prisme de l’approche territoriale, souhaite se replonger dans l’histoire et la mémoire du moment régionaldes radios libres, qui offre des pistes de recherche particulièrement stimulante. En effet, tant dans la période de l’illégalité, celle des radios-pirates, que dans la mise en œuvre de la libéralisation des ondes par le gouvernement Mauroy, l’espace régionalest à bien des égards exemplaires.
Pour l’avant 1981, dans la dynamique politique de mobilisation menée par les écologistes, lors de la lutte contre l’implantation de la centrale de Creys-Malville, qui donne naissance notamment àRadio Active, Radio Polyphème puis à Radio Calade, ainsi que dans formes de mobilisations sociales et collectives portéespar des militants de gauche radicalisée (Parti socialiste unifié, comité de soldats, mouvance anarchiste), autour de Radio Canut/Guignol/Léon, mais aussi des initiatives moins politisées comme Radio-Joufflue.La radio est aussi perçuecomme le seul espace susceptible de permettre l’expression des nouveaux courants musicaux, particulièrement bien représentésdans l’agglomération lyonnaise.
Après 1981, dans l’effervescencede la «libération» des ondes, la région voit à la fois se prolonger des expériences associatives et militantes(Radio Julie, Radio Charpennes Tonkin, Radio Fourvière devenue RCF, Radio Trait d'Union, Radio Judaïca, Radio Arménie) mais aussi s’ouvrir de nouvelles perspectives(Radio Bellevue, Scoop, Tonus, Ciel FM, RML-Impact radio, Happy Radio ou RL 96).
Écrire et documenter l’histoire des radios libres n’est pas seulement se tourner vers un passé révolu. En dépit de la mutation profonde du système médiatique au tournant du XX-XXIe siècle, l’expérience politique, sociale et culturelle des radios libres dans la France des années 1980 interroge sur la place et les modalités de la circulation de l’information. S’il n’est plus possible, à l’âge du numérique, de conserver le cloisonnement traditionnel des médias, presse, radio et télévision, les particularismes et les atouts du médiaradiophonique, sa souplesse, sa plasticité demeurent, notamment à travers l’usage des podcasts. Héritage de forme, mais aussi héritage de fond car l’aventure des radios libres interroge aussi sur les espaces de construction et de diffusion de discours alternatifs, dans un paysage médiatique à la fois multipolaire mais concentré
Descriptif détaillé du projet
Faire unehistoire des radios libres en Auvergne-Rhône-Alpes La région Auvergne-Rhône-Alpesreprésente un des hauts lieuxde la révolution médiatique que constituent la lutte puis l’épanouissement des médias radiophoniques dans les dernières années du monopole public, puis de l’explosion de la «bande FM» à partir de la victoire de François Mitterrand. Si on en connait les grandes lignes au niveau national, à travers quelques exemples, les approches régionalisées sont encore très peu nombreuses, et surtout rarement envisagée comme un ensemble, inséréesdans un espace politique, social et culturel. Quelques initiatives récentes, souvent initiées par les radios elles-mêmes, ou par des passionnés, donnent à entendre quelques traits de cette histoire, qu’il semble opportun et nécessaire d’approcher de manière systémique. Ungroupe de travail, rassemblant chercheurs et journalistes au sein du club de la presse de Lyon depuis l'été 2021a délimité deux cadres d’exploration, chronologique et territoriale. Chronologique en faisant le choix de s’intéresser en priorité à une période d’environ dixannées, entre1976, date de la premièreémission identifiée, celle de Radio Active, et 1986, avec l’inflexionde la législation permettant la subvention par la publicité(Loi Léotard), qui ouvre une nouvelle étapedans la structuration du paysage radiophonique. La question des territoires est plus délicate: pour des raisons de «faisabilité», le choix ad’abordété fait de se limiter à Lyon et au département du Rhône, au sens large, étant donné la masse d’informations, notamment après 1981. Toutefois, au fur et à mesuredes premières enquêtes,s’en tenir à une définition territoriale stricte n’a guère de sens, même dans la période des «pirates», car des initiativesfleurissent sur tout le territoire. Surtout en s’intéressant àl’espace régional,il est possible de prendre en compte la grande diversité des usages et des appropriations de l’outil radiophonique par des associations, des municipalités, des forces politiques, des acteurs du monde économique.L'enjeu du présent projet est donc de prolonger l'enquête historique initiée dans la régionlyonnaise en l'élargissant à d'autres radios à l'échelle régionale.L’objectif est dans un premier temps de reconstituer de manière précise et rigoureuse le déroulé des faitset de s’efforcerde dessinerau mieux le paysage sonoreet ces acteurs-tricesdece début des années 1980.
Il est possible notamment de partir d’une étude, publiée sous l’égide du Conseil régionalRhône-Alpeset du Club de la presse de Lyon en 1983 puis 1984, déjà soucieux de prendre la mesure du phénomène de l’explosion des radios libres dans la région, étude, réalisée par desjournalistes, chercheurs, représentantsdes institutions et acteurs de la radioqui a débouché à la fois sur la tenue d’un colloque et la publication d’un petit ouvrageprésentant la liste des radios existantesen Rhônealpes, qui donne un premier panorama relativement exhaustif, ainsi que des informationssur le contenu(Fréquence, noms des responsables, émissions phares et «esprit de la radio». A rebours de ces informations, il est indispensable de documenter etde retracer la genèse et les mutations de ces différents acteurs du paysage radiophonique.Au-delà d’un état de lieux, le plus précispossible, le projet vise aussi à questionner comment le «moment» radio libre a impacté les pratiques médiatiques, renouvelant les modes de collecte, de diffusion et d’appropriation de «l’information», au senslarge du terme. Des modes d’élaboration tout d’abord, car il s’agit, dans une volonté de rupture avec l’ordre médiatique existant, de créer de nouvelles manièresde faire de la radio, outil dont la souplesse, à la fois en matière de diffusion et de «fabrication», offre de nombreuses possibilités.Pour ce faire, les jeunes militants et apprentis journalistes qui se lancent dans l’aventure expérimententdes nouveauxde la radio, tirésdes riches expériences militantes des années 1970, du rôle croissant de la jeunesse et de la dynamique des pratiques culturelles alternatives. Mais ces nouvelles manières d’informeret de divertirse nourrissent aussi des contacts et des échanges avec les médias locaux et nationaux, qui n’échappent pas à ces nouvelles pratiques. Expérimentées dans une semi-clandestinité festive avant 1981, elles trouvent de possibilités d’actionencore plus étenduesaprès la légalisation, même si les cadres institutionnels et économiques bougent très rapidement, et que d’autres contraintes surgissent.Explorer comment toutes ces nouvelles pratiques ont irrigué l’ensemble du monde des médias de la fin du XXe siècle constituentun des objectifsdu projet.
Au-delà des enjeux politiques proprement dits, et des débats sur la liberté d’expression ou de la place de l’Étatdans le contrôle des médias audiovisuels, l’étude des grilles et des contenus des émissions, la place laissée aux auditeurs, constitue une porte d’entrée inédite dans l’exploration de la société des années 1970et 1980: en effet, toutes ces radios reflètent des pans entiers de la société, qui aspirent àtrouver desespacesd’expression politique. Ce faisant, l'étudedes radios libres croise l’histoire politique, tant alternative(gauche radicalisée, anarchiste, écologiste)que plus institutionnelle, puisqueles partis politiques et les municipalités de gauche (essentiellement socialistes), s’y investissent. De l’émergence et de la structuration de l’écologie politique, à la montée en visibilité des populationsétrangères, à l’initiative culturelle des quartiers accompagnéepar les municipalités, et plus largement aux relais des nouvelles cultures urbaines, notamment musicales.
Comment?
Si le souhait de faire l’histoire des radios libres en région Auvergne-Rhône-Alpes est louable et légitime, il ne se heurte pas moins àdes difficultés méthodologiques. Toutes les initiatives de création et de développement de stationsde radio, avant comme après 1981, sont initiées par des personnes ou des groupements associatifs privés, qui n’ont ni obligation ni vocation à conserver leurs archives. Leur histoire, souvent heurtée, leur existence brève, favorisent la disparition de nombreux documents internes. Ajoutons qu’une partie de ces mouvements, néede l’extrême gauche libertaire, ne font pas des questions administratives une prioritéet les documents, sonores ou imprimés, produits ont été le plus souvent dispersés, détruits ou perdusDu côté des archives d’État, le bilan est ambivalent. D’un point de vue légal, l’Ina créée en 1974 dans le cadre de la réforme de l’audiovisuel public, n’a pour vocation que de conserver et des valoriser les archives de l’audiovisuel public et, à titre d’exemple, les archives des stations périphériques ne sont pas de son ressort et il faudra justement appuyéssur deux laboratoires, ELICO et le LER, il est possible demobiliser, sous la forme de stage ou de mémoire de recherche, des étudiants en master de journalisme en en master d’histoire (parcours Histoire, Mémoire, Médias). Au-delàdes enseignants chercheurs, c’est aussi l’université Lyon 2 qui s’engage, à travers son service «science et société». Un premier financement, obtenu fin décembre 2022, a déjà permis de mettre au travail un étudiant de Master et une post doctorante, notamment dans le cadre de la préparation de la journée du 9 mars 2023(première série d’entretiens, réalisation d’un podcast).Les acteurs passés et présents du monde de la radio sont des relais essentiels pour reconstituer les réseaux, organiser et conduire des entretiens, favoriser la consultationd’archives privées qui restent étroitement liées à leurs producteurs. Ils sont également moteursdans les projets de diffusion, par la fabrication et la possibilité de faire entendre des créations originales, comme des podcastsou des webdocu, au-delàde supports déjà existants, commeles sites internes ou les réseaux sociaux des radios encore actives. Le projet peut notamment s’appuyersur AURA FM, une association qui regroupe 35 radios couvranttoute la région et qui non seulement partage mais aussi fabrique des contenus en prise avec les acteurs et les territoires, avec notamment de nombreuses actions en direction des publics scolaires. Dotés de moyens humains et techniques, ce réseaupourra jouer un rôle essentieldans la diffusion et la valorisation des contenus de la recherche, y compris en participant à la formation des étudiants. La conservation et la valorisation de cette histoire, à travers les archives et les documents collectés justifiela présence de deuxautresacteurs essentiels, les Archives départementales et métropolitaines et l’Institutnational de l’audiovisuel.
Pour les premières, outre la présence dans le fond de documents indispensables à la conduite de la recherche, la participation prend deux aspects essentiels, en assurant d’abord la conservation des fonds recueillis tout au long du projet, avec l’ouverture d’un fonds dédiésd'archives privées. Du côté de la valorisation, les archives se sont engagéesà accueillir une exposition temporaire en 2026, mettant en valeur les fondscollectés, avec des formes de communication originales, comme la mise en place d’un studio éphémère. Le soutien de l’Ina permettra de pouvoir disposer des ressources audiovisuelles, dans le cadre d’une exploitation scientifique, et offre aussi la possibilité d’ancrer le projet dans une dimension plus large, à travers sa division «science?)» qui coordonne les actions de recherche à l’échelle nationale. Au-delà de ce socle initial, d’autres collaborations sont susceptibles d’apparaitre, notamment pour tout ce qui touche aux rôlesdes radios locales et de leur histoire dans l’animation des territoires. Des collectivités territoriales, des associations peuvent ainsi s’emparer de ce passé pas si lointain pour expérimenter des formes nouvelles d’expression, mais aussi susciter des témoignages ou des collectes d’archives. On peut penser par exemple à des villescomme Bron, Mions, Saint-Fons, Saint-Priest, Vénissieux, Villeurbanne, qui ont été partie-prenantedans les premières créations de radioslibresassociatives, mais aussi des territoires comme le Grésivaudan oule Cantal.
Le passé, le présent, l’avenir: pourquoi faire?Comme toujours, la connaissance du passé, et notamment du passé proche, cimente les identitéset les pratiques des acteurs d’aujourd’hui. Si le projet entend de manière «classique», proposer un certain nombre de résultats scientifiques sur l’histoire des
Ces journées sont organisées de façon à s'adresser au public le plus large possible, avec une communication très ouverte en amont (presse locale, réseaux sociaux...), et un format le plus ouvert possible. Ces journées sont ainsi l'occasion de réaliser des émissions de radios en public,grâce à l'aide de Radio Calade, diffusée par les radios AuraFM.
Public et territoires visésCes modalités de diffusion visent un double objectif : valoriser l'histoire des radios régionales et participer à la vie des radios locales dans les territoires concernés.
Dans cette perspective, elles visent deux types de public principaux :
1.le grand public, habitant en Auvergne Rhône Alpes, afin de leur faire (re)découvrir l'histoire et la vie des radios locales, implantées depuis plusieurs décennies dans leur bassin de vie. En particulier, le format podcast a été choisi du fait de sa popularité grandissante, notamment auprès des plus jeunes qui connaissent souvent mal les radios locales. C'est un format qui contribue à renouveler le genre radiophonique et s'inscrit donc enpleine cohérence avec le projet.
2.les acteurs des radios locales régionales : professionnels de ces radios, passés ou présents, mais aussi toutes les personnes qui gravitent dans cet univers. Cela concerne notamment les nombreux bénévoles des radios associatives mais aussi les structures partenaires de ces radios (collectivités territoriales, entreprises locales, radios...).
Initié àLyon, sous l'égide du Club de la presse de Lyon et sa région, le projet ambitionne d'élargir son travail à une diversité de territoires au sein de la région Auvergne Rhône Alpes, afin de représenter la diversité des radios et des territoires de la région. Nous souhaitons en particulier de travailler sur lesterritoires ruraux qui disposent de radios historiquement importantes(Cantal, Nord-Isère, Maurienne...).
Critères d'évaluation du projet
La réussite du projet sera principalement évaluée à l'aune delaréalisationeffective des productionenvisagées, sur les deux principaux volets du projet.
1.Enquête historique
•Critère 1 : collecte de la mémoire pour chacune des radios étudiées dans le cadre du projet. L'objectif est d'enregistrer la parole des principales personnes actives dans ces radios sur la période concernée.
•Critère 2 : collecte de documents d'archives issus des radios. L'objectif est de collecter toutes les archives écrites et sonores disponibles pour chacune des radios étudiées.
•Critère 3 : collecte d'archives de presse. L'objectif est de constituer un corpus de presse localeregroupant les articles qui évoquent les radios étudiées dans le cadre du projet.
•Critère 4 : constitution d'un fonds d'archive dédié. L'objectif est de rassembler l'ensemble des archives collectées dans un fonds dédié et classifié, aux Archives départementales et Métropolitaines, pour permettre de conserver les archives et de les rendre accessibles à long terme.
2.Production livrable grand public et valorisation
•Critère 1 : production des 5 épisodes prévus pour le podcast. L'objectif est de produire 5 épisodes de 20min chacun, de les diffuser et d'en assurer la promotion afin qu'ils trouvent leur public.
•Critère 2 : organisation de journées de rencontre prévues, dans différentes localités de la région.
•Critère 3 : conception d'une exposition et validation par le Département et la Métropole. L'objectif est de concevoir une exposition sur l'histoire des radios libres régionales et d'obtenir l'accord du Département et de la Métropole pour qu'elle soit présentées en 2026 aux Archives
Légende : quelques-uns des premiers membres du groupe de travail lors d'une réunion en 2021.
Texte : groupe de travail radios libres (mise en page en cours par notre DG... désolé pour les espaces)
Photos : Boris Heim pour le Club de la presse de Lyon
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