Talents d'adhérents : il a poussé son 200e et dernier cocorico

"Journaliste mémoriel", Paul Grange (84 ans) est le fondateur du "Coq Pelaud", une petite publication diffusée à et pour Saint-Symphorien-sur-Coise : il vient de publier son 200e et dernier numéro. Portrait, en guise d'adieu.

Né en 1938, Paul Grange crée "Le Coq Pelaud" en 2004 avec un objectif : "Je voulais faire revivre les 104 Poilus morts pour la France et dont les noms figurent sur les monuments aux morts de Saint-Symphorien-sur-Coise. En 2014, j'ai entrepris d'y ajouter les soldats et Résistants de 1939-1945". "Pelaud" est le gentilé des habitants de ce village rhodanien.

Paul Grange, "journaliste mémoriel" de Saint-Symphorien-sur-Coise. Photo : Club de la presse / Boris Heim, juin 2022

"Le Coq Pelaud n'a jamais voulu être un livre d'histoire (...) : nous avons juste voulu raconter leur sacrifice en nous appuyant sur les lettres qu'ils avaient envoyées à leurs familles et sur les carnets de guerre", raconte-t-il.

Bilan de ces 18 années : 200 numéros, un site web (www.lecoqpelaud.com) financé par les dons des lecteurs et "qui restera en ligne aussi longtemps que Dieu me prêtera vie"

Son seul regret ?

"Pour ces deux grands conflits, il nous manque des histoires de prisonniers de guerre. De même, il aurait été intéressant de parler des blessés, des handicapés, des "gueules cassées". Il existe bien un carton à ce sujet dans les archives municipales..." confie-t-il.

Nous souhaitons une excellente retraite à Paul, et le remercions d'avoir été un membre fidèle du Club. Pour le joindre :  citescopie@orange.fr

BIO EXPRESS

Avant de lancer son cri du Coq (2004-2022) et de devenir "journaliste mémoriel", Paul Grange a été rédacteur en chef du magazine "La Vie Mutualiste" (qui s'est aussi appelé "Presse Mutualiste", puis "Viva"). J'étais responsable de l'agence Rhône-Alpes et des 16 pages départementales et régionales avec des rubriques riches (culture, sport, actus, infos sur la protection sociale). Paul est ensuite entré dans la presse territoriale à la création de "Vaulx Magazine", avant de rejoindre l'aventure de "Couleurs", le magazine municipal de Saint-Priest.